Avant leur choc d’aujourd’hui qui décidera du titre 2019, les deux grosses écuries Bischwiller et Asnières ont gagné chacune dans des styles très différents : un véritable « catenaccio » pour les alsaciens qui marquent contre Grasse le point prévu sur l’échiquier le plus déséquilibré (Fressinet-Milliet 1-0), et annulent les 7 autres parties sans hésitation : victoire 1-0 ! Du travail de pros. Le champion 2018 n’est pas ici pour faire le spectacle mais pour conserver son titre !
Dans un autre style, mais aussi contre un adversaire plus modeste, Asnières pulvérise Gonfreville 7-1. Seul Miezis sauve l’honneur des normands en battant le jeune GM français Moussard. A noter aussi la belle norme de MI du gonfrevillais Charmeteau (photo).
A l’opposé du classement, le match de la peur a été remporté assez nettement 3-0 par Saint Quentin contre Monaco. Les joueurs des Hauts-de-France se donnent donc un peu d’air en ravissant la 9ème place espérée. Leur duel contre Cannes aujourd’hui est évidemment un autre match direct pour le maintien, avant une 11ème et dernière ronde qui peut être compliquée contre Clichy…
De son côté, Cannes s’est bien battu contre Metz (défaite 0-2) mais n’a toujours pas réussi à gagner le moindre match, tout comme Gonfreville. Ce qui montre une fois de plus la terrible différence de niveau entre la Nationale1 et le Top12. A quelques rares exceptions, les promus en Top12 redescendent assez souvent directement en N1…
Mulhouse-Nice était l’autre match très serré de la journée, et les mulhousiens (vainqueurs 2-1) gagnent un point très important dans leur quête de podium. Leur 10ème match contre Gonfreville devrait en toute logique les conforter à la 3ème place, et leur ronde 11 contre Bischwiller pourra se révéler être une « petite finale ».
Enfin, la surprise du jour est venu des vandopériens qui sont parvenus à vaincre 2-1 le club le plus capé des échecs français avec 15 titres de champion, Clichy ! Pierre Bailet (photo) réalise d’ailleurs à cette occasion sa seconde norme de GMI. Il sera sans doute bientôt le second Grand-Maître breton de l’histoire après Jean-Pierre Le Roux titré GM en 2010.
Aujourd’hui, à la ronde 10, le choc attendu de tous :